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Durant l’hiver, l’érable à sucre doit se protéger du gel. À l’automne, il se débarrasse d’une grande partie de son eau et à notre grand bonheur, produit du sucrose qui agit comme un antigel pour se protéger. Le sucrose stocké dans l’arbre tout l’hiver n’est libéré qu’au printemps lorsque l’arbre réabsorbe l’eau du sol et que le mercure grimpe.

Le contraste entre les nuits froides et les journées ensoleillées crée un jeu de pression négative et positive, Ce qui fait que le froid fait monter l’eau dans l’arbre et que le soleil crée une pression suffisante pour pousser la sève hors de l’arbre.

Entaille

À l’aide de perceuse, les entailleurs parcourent le boisé afin de percer un trou et d’y insérer un chalumeau relier à la tubulure.

Le choix de l’emplacement de l’entaille nécessite une bonne connaissance, car le nouvel orifice doit se situer à bonne distance des vieux trous des années précédentes.

Ainsi, nous donnons à l’arbre toutes les chances de guérir rapidement et de maintenir une production sucrière globale qui perdurera pendant de longues années. C’est ce qu’on appelle la production à rendement durable.

Collecte

Traditionnellement, l’eau d’érable était récoltée dans des chaudières. Les avancées technologiques des dernières années ont toutefois permis de développer un système de tubulure.

L’eau coule au travers des tubes pour y être acheminée vers l’érablière, soit par gravité ou à l’aide d’un système de pompe vacuum. À la cabane, l’eau d’érable est reçue dans des bassins et diriger vers un système de filtration membranaire, l’osmose, avant d’être bouillie pour en faire du sirop d’érable. Cette opération permet de diminuer les coûts de chauffage ainsi que l’impact environnemental. Le filtrat résultant de cette opération est une eau quasi neutre.

L’osmoseur est une technologie qui permet de concentrer le taux de sucre dans l’eau d’érable.

Exemple : nous avons une eau d’érable à 2% de sucre, avec l’osmose, nous passerons à une eau a 15% de sucre.

Évaporation

Une fois que nous avons rempli l’évaporateur d’eau d’érable qui à un taux de sucre de 15%, nous pouvons partir la machine.

Nous devons calibrer tous les instruments que nous aurons besoin pour arriver à un sirop d’une qualité supérieur. Un réfractomètre qui nous dira à combien de % de sucre nous avons sorti notre sirop et le pourcentage de lumière.

Un thermomètre placé à la sortie de l’évaporateur nous indiquera selon la pression atmosphérique à quel degré nous devons le laisser sortir pour un sirop de qualité. Pour la conservation, nous devons avoir un pourcentage de 66% de sucre à la toute fin.

Filtration

La première filtration est faite au moment où l’eau d’érable arrive à l’érablière dans les bassins. Ensuite quand l’eau est dirigée vers l’osmose, elle passe dans un préfiltre, 2ième filtration, pour ensuite être déplacé vers 2 grosses membranes, 3ième filtration.

Une fois que le sirop à attends 66% de sucre, donc qu’il est prêt, il doit passer dans une presse pour éliminer quelques impuretés et du malate de calcium qui rend sa texture un peu râpeuse. Ce qui fait la 4ième filtration.

À la fin de procédé, le produit est translucide et doux en bouche.